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Le mal de dos est le motif le plus fréquent de consultation ; pour autant les origines (ou causes) sont différentes d’un patient à l’autre. Elles peuvent être d’origine traumatique (suite à un accident de voiture par exemple), viscéral (problème digestif : constipation-diarrhées, hépatite…), émotionnel, gynécologique (problème de fertilité, règles douloureuses, troubles de la prostate…) chirurgicale (opération d’une appendicite, hernie…), grossesse (position du fœtus).
Au début, vous éprouvez une gêne qui va et vient : votre corps s’adapte ; puis cette gêne s’installe de manière continue : votre corps compense… jusqu’à ne plus y parvenir. Plus vous consulterez rapidement moins la pathologie s’installera, moins il y aura de compensations et plus il sera facile pour l’ostéopathe de déterminer l’origine de vos douleurs et de les traiter.
Lors de sa grossesse, la femme enceinte va subir des modifications physiologiques et mécaniques. L’utérus grossit, ce qui va entraîner des transformations pouvant entraîner des troubles fonctionnels ou augmenter l’intensité de troubles déjà présents avant la grossesse.
Il est aussi important de préparer le bassin maternel à l’accouchement, afin qu’il y ait une bonne mobilité de tous les tissus pour favoriser le passage du bébé.
Par la suite, la consultation ostéopathique est fortement conseillée dans les semaines qui suivent la naissance car elle favorise de nombreuses améliorations : faciliter le confort dans l’allaitement, traiter des douleurs persistantes (lombalgies, sciatiques, canal carpien…), celles plus spécifiquement liées à l’accouchement (position, effort d’expulsion, expression abdominale, épisiotomie, suites de péridurale, césarienne…), restaurer une posture de confort.
Elle optimisera la rééducation périnéale et favorisera ainsi un retour normal aux activités de la vie courante.
Apprenez à observer votre bébé et n’hésitez pas à consulter dans les cas où :
– il se cambre en arrière quand on le prend ou quand on lui donne la tétée
– il présente une raideur musculaire avec les bras et les mains crispés
– il tourne la tête très souvent du même côté, présente un méplat derrière la tête, use ses cheveux de manière asymétrique
– il est atone et a du mal à tenir sa tête
– il est tombé de sa table à langer, après surveillance et examen médical
– il pleure tout le temps et/ou sans raison apparente
– il dort mal
– il régurgite
– il souffre de coliques, a du mal à pousser, présente des selles liquides ou peu nombreuses
– il a du mal à prendre le sein ou le biberon
– il sort sa langue en permanence et à tendance à baver en dehors des tétées, ou au contraire ne tire jamais la langue
– il a une mauvaise position des pieds, des hanches
il louche de façon permanente
– il a des otites, bronchites, rhinites à répétition
Généralement, pendant une journée après la séance, il est possible que votre bébé soit « grognon » ou agité. Ensuite, il est calme et apaisé, et dort beaucoup.
Dès les premiers pas, il est utile de faire un bilan chez votre ostéopathe, afin de corriger dès le départ une mauvaise posture, un mauvais équilibre de la marche.
Comme pour l’adulte, chacune des activités de votre enfant peut perturber son équilibre général: une chute au sport, le poids du cartable, le port de semelles orthopédiques, la pose d’un appareil d’occlusodontie, une mauvaise posture, un choc psychologique…Il est donc important de faire régulièrement un bilan ostéopathique.
Les motifs de consultation chez l’enfant et l’adolescent sont multiples : scoliose, lordose, cyphose ou attitude scoliotique,
Maux de tête, de dos ou de toute articulation, muscles, etc.
Port d’un appareil dentaire, après la succion du pouce,
Affections ORL à répétition,
Troubles digestifs, diarrhée, constipation, colique, reflux,
Difficultés de concentration à l’école, hyperactivité, excitation, troubles de l’humeur, troubles du sommeil.
Toute perte de mobilité des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères peut provoquer un déséquilibre de l’état de santé. Celui-ci se manifeste chez le sportif par différents symptômes, de la simple contracture à la douleur chronique, altérant de toute façon les performances.
Structure équilibrée + mobilité correcte = fonction optimale
Le travail ostéopathique vise à améliorer les performances en traitant les véritables causes des douleurs limitant la pratique de l’activité sportive. Une consultation ostéopathique pour un sportif est menée de la même manière qu’une consultation classique. Cependant, les applications sont plus ciblées :
Soit à titre préventif : pour faire un bilan, avant de démarrer une activité sportive, pour préparer une épreuve… mais aussi avant une pratique occasionnelle ou pour améliorer ses performances.
Soit à titre curatif : après un traumatisme (entorses, élongations ligamentaires, fractures, interventions chirurgicales) ou après une chutes en apparence bénigne (sans lésion visible sur une radio) ou pour rééquilibrer avec précision les axes articulaires perturbés par un choc (éviter une souffrance des articulations sus et sous-jacentes).
Ou encore ponctuellement : en cas de douleurs articulaires, tennis-elbow, talalgies, pubalgies, périarthrites, épicondylites, maux de tête, vertiges, récupération difficile entre et après l’épreuve…
Par un suivi régulier en ostéopathie ainsi que par toute l’équipe médicale, les sportifs entretiendront leur état de forme, de bonnes sensations, grâce à la prévention, surtout dans les sports d’endurance, et les sports plus violents.
« La vieillesse est comparable à l’ascension d’une montagne. Plus vous montez, plus vous êtes fatigués et hors d’haleine, mais combien votre vision s’est élargie », Ingmar Bergman
Bien vieillir devrait permettre à l’Homme d’être libre de ses mouvements. Or, avec l’âge, l’ensemble des fonctions corporelles s’amenuisent, ce qui favorise l’apparition d’incapacités et de perte de mobilité. La perception par les sens, ainsi que la coordination des mouvements ont tendance à s’altérer également.
La prise en charge ostéopathique précoce et régulière permet aux seniors de gagner en fonctionnalité en ayant une action sur la dimension physique de manière durable. De la même manière, le traitement ostéopathique diminue fortement les douleurs ressenties sur le long terme, et ainsi participe à l’amélioration de la qualité de vie.
Les personnes atteintes d’arthrose ou de rhumatismes, peuvent être soulagées de manière significative par l’ostéopathie. Les douleurs qu’occasionnent ces pathologies conduisent à prendre de mauvaises postures qui, à long terme, démultiplient les tensions dans différentes zones du corps. Sans prétendre les faire disparaître complètement, l’ostéopathe va rechercher les contraintes qui s’appliquent sur la zone atteinte et peut aider à freiner le développement de celles -ci.
D’autre part, en jouant sur la mobilité du corps, l’ostéopathie aide les personnes âgées à garder tonicité et vitalité.
La diminution des mouvements créée par le handicap entraine une altération des échanges nerveux et nutritionnels au sein des tissus. Le corps, afin d’assurer un fonctionnement correct, met en place des compensations. Par des techniques de mobilisations douces, l’ostéopathe va remobiliser les zones altérées.
De plus, par un travail ciblé, l’ostéopathe stimule les organes et viscères, réglant des troubles tels que constipation, ballonnements qui sont favorisés par l’absence de mouvement.
Le travail ostéopathique permet également un rééquilibrage du corps dans son ensemble, et un relâchement musculaire des zones hyperactives (ex. : épaules pour les paraplégiques).
« La vie c’est le mouvement » A.T.STILL (père de l’ostéopathie)
Et les Handicapés mentaux ?
« La structure gouverne la fonction », disait A.T. Still, il paraît donc logique de penser qu’en améliorant la structure dans le corps, et notamment la structure au niveau du mécanisme respiratoire primaire, nous aurons un effet bénéfique sur les altérations de fonctionnement qui résultent.
Lorsque les lésions cérébrales sont trop importantes pour pouvoir envisager une récupération significative, le traitement ostéopathique apporte souvent un meilleur confort de vie. On est moins tendu, moins nerveux, on souffre moins. L’ostéopathie n’est, bien entendu, pas une méthode exclusive, mais doit s’inscrire dans un cadre thérapeutique faisant appel à tout ce qui peut aider à surmonter son handicap.